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 Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker

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MessageSujet: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyJeu 23 Aoû - 19:55


« Tu n’oublies pas de t’occuper des poules n’est-ce pas ? » La jeune femme posa un regard tendre sur son fils. Il lui arrivait souvent de s’en vouloir de lui faire vivre une telle vie, qu’il soit obligé d’aider sur la ferme malgré son jeune âge. Il venait tout juste d’avoir 5ans. Susanna ne se souvenait que trop bien de la vie qu’elle avait menée à l’époque. Elle n’avait jamais dû travailler, bien au contraire. Elle avait eu des cours particulier de chant, de musique, de lecture… Bref, dans toutes les choses qu’une jeune femme de bonne famille devait savoir pour un jour être une femme accomplie. Mais tout cela, toute sa vie antérieure lui semblait désormais bien loin. L’aisance, la richesse, son insouciance, tout cela semblait désormais si loin que la jeune femme se demandait par moment si elle n’avait pas juste rêvé de cette vie facile et agréable qu’elle avait pu mener avant la traversée de l’Atlantique. Après tout, cela semblait désormais si éloigné, si irréel… Les pensées de la jeune femme s’évadaient vers son passé, mais un bêlement la rappela rapidement à la réalité. En soupirant, Susanna poussa doucement la porte de la petite étable où se trouvaient ses trois chèvres. Depuis plusieurs jours, elles semblaient en mauvais état, et peu importe ce que la jeune femme avait essayé, cela ne semblait pas s’être arrangé. Au contraire, leur état s’était même aggravé malgré ses soins. La jeune femme en était désespérée, et c’était pourquoi elle avait fini par décider d’appeler le médecin qui s’occupait également des animaux en cas de besoin. A vrai dire, l’argent manquait partout, et elle ne pouvait pas vraiment se permettre de telles dépenses, mais elle ne pouvait encore moins se permettre de perdre ses chèvres. Elles les fournissaient en lait, permettait à Susanna à gagner un peu d’argent en vendant du fromage au marché, et si l’hiver était long, elles leur permettaient d’avoir de la viande. Ces chèvres étaient essentielles pour elle et son fils, et il était toujours moins cher de chercher le docteur que de devoir s’acheter de nouvelles chèvres. Surtout que d’une certaine manière, elle s’était attachée à ses animaux, particulièrement à Fanny, une chèvre brune qui avait une tache blanche qui ressemblait vaguement à un cœur sur la cuisse postérieure gauche. Le docteur avait promis de passer dès qu’il trouverait le temps. La jeune femme profita donc du temps d’attente pour non seulement apporter de l’eau fraîche aux animaux, mais également préparer un récipient emplie d’eau et du savon pour permettre au jeune médecin de se laver les mains s’il le désirait. Elle venait de le terminer quand elle vit quelqu’un gravir le chemin vers sa maison. La jeune femme ne mit pas bien longtemps avant de reconnaitre Monsieur Bucker. D’un geste rapide, elle passa sa manche sur son front pour essuyer la sueur qui s’y était accumulée avant d’aller à la rencontre du jeune homme. « Monsieur Bucker. Merci d’avoir pris le temps de venir. Je suis désolée de vous importuner avec une telle chose, mais l’état de mes chèvres m’exaspère. »
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MessageSujet: Re: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyVen 24 Aoû - 2:26

Jefferson comme d’habitude se culpabilisait d’avoir fait attendre les Dashwood comme ça. Pour lui c’était quand même une famille qui passait dans une période difficile. Elle vivait seule avec son fils sur une ferme plus misérable. Il faudrait qu’un homme vienne la demander en mariage. Elle est restée très belle malgré le fait qu’elle a donné naissance à un enfant et qu’elle travaillait à la sueur de son front. Une position peu enviable pour une femme quand même selon les standards de Jefferson. Jefferson lui se voyait mal travailler la terre, alors il préférait ne pas se considérer comme un candidat potentiel. La présence des Dashwood le déprimerait en fait un peu, mais il gardait toujours un air professionnel et gardait aussi la même dévotion qu’avec n’importe quel patient, enfin presque.

Le problème était qu’il avait un peu les mains liées. Bien sûr il arrive par moment qu’il fasse payer moins cher certains clients désœuvrés, mais en même temps la situation des Dashwood, n’est pas du genre à s’améliorer. En plus en dehors des soins pédiatriques, on lui demande d’examiner des animaux de fermes. Bien que de vivre St-Elmo lui a forcé la main à devenir vétérinaire. Le problème (et ça, il ne peut pas trop l’expliquer aux gens de la ville sans risquer de gros ennuis) est que la biologie humaine est tellement différente de celle animale. Il ne sait même pas si les médicaments qu’il utilise sont bons sur les animaux. Au mieux, il sait ajuster le dosage en le réduisant autant que possible. Il se sent incompétent avec les animaux et même quand il réussit il sent que c’est de la chance. En plus, même s’il ne risque pas leur vie, avec tous ses agriculteurs, c’est quand même comment, il subsiste. Il pourrait avoir des conséquences aussi graves qu’en décidant de leur amputer une jambe ou non.

Jefferson marchait avec ses pieds sur le chemin. Il a bien fait de ne pas prendre ses bonnes chaussures. Elles sont présentement recouvertes de boue. Il retira un peu de la substance qu’il a accumulée sur une chaussure avec l’autre. Il s’inclina devant Susanna et lui offrit sa main pour la serrer gentiment. Jefferson se sent un peu bourgeois devant elle.

-Désolé d’avoir pris autant de temps pour venir j’ai été plutôt occupé plutôt, mais ne vous en faites pas, je vais m’occuper de vos chèvres autant que possible.

Il ne lui fait pas trop de promesses et ne lui parle pas de la facture plutôt inévitable. Il doit la garder aussi positive que possible. Il alla vers les animaux après avoir laver ses mains. Elles sont très clairement affaiblies. Son ton est très professionnel, son attention est sur le travail.

- D'abord, vous allez isoler les chèvres, s’ils ont une maladie, elle pourrait infecter le reste des animaux. Ensuite vous allez me dire depuis combien de temps elle affiche ses symptômes et aussi si vous avez remarqué quoi d’anormal dans les derniers jours. Si vous avez changé leur habitude.

Il passa ses mains à travers le pelage. Il se dit que peut-être une sorte de parasite est rentré sous leur peau. Il passe en tête toutes les maladies possibles qu’il connait chez les humains et chez les animaux. Il passa un thermomètre dans la bouche de Fanny. Il ne sait pas s’il a de l’espoir. Souvent la meilleure option pour un animal est de l’abattre.
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MessageSujet: Re: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyVen 24 Aoû - 13:34


La vie à Saint Elmo avait durci Susanna. Elle n'était plus la bourgeoise gâtée qu'elle avait été avant de quitter l'Angleterre pour un pays finalement peu connu, elle ne se souciait plus vraiment des regards d'autrui ou des apparences. Après tout, cela avait bien peu d'importance lorsqu'on essayait tout simplement de survivre. Cela faisait bien des années qu'elle avait échangé ses tenues raffinées pour des robes bien plus simples, plus adaptées à la vie à la ferme. Cette vie avait beau être difficile, mais d'une certaine manière, Susanna avait appris à l'apprécier. Ici, elle était relativement indépendante, elle n'avait de comptes à rendre à personne. C'était une liberté qu'elle avait appris à apprécier. Si elle serait restée en Angleterre, sans doute serait-elle mariée à un riche bourgeois maintenant. Certes, sa vie serait confortable, mais au cours des années elle avait fini par comprendre que cette vie qui lui avait semblé si enviable à une certaine époque était bien contraignante. Riche, elle l'aurait été, et elle n'aurait pas eu à se soucier de survivre l'hiver. Mais elle n'aurait été qu'un oiseau en cage, une cage dorée certes, mais une cage tout de même. En tout cas, cela ne servait pas vraiment à grand chose de réfléchir à quoi aurait pu ressembler sa vie. Elle était ici, seule avec son fils, et elle ne comptait pas vraiment partir, ni de se remarier. Certes, cela aurait sans doute été plus prudent de se remarier, plus facile, mais Susanna ne voulait pas une fois de plus se marier simplement parce que cela rendrait sa vie plus facile. Cela n'avait pas vraiment fonctionné lors de son premier mariage, alors pourquoi cela changerait maintenant ? Non, elle préférait se débrouiller seule. Peut-être avait-elle seulement trop de fierté pour accepter que quelqu'un ne l'épouse uniquement pour les quelques terres qu'elle possédait. Après tout, la fierté était une des rares choses qu'elle avait, alors autant ne pas l'abandonner.
"Ne vous inquiétez pas, je comprends parfaitement"
Après tout, il avait certainement des choses plus importantes à faire que de soigner des chèvres, des patients humains à soigner par exemple. La jeune femme était bien trop soulagée qu'il ne soit venu pour lui envouloir. Peut-être qu'elle se faisait trop d'espoir, qu'elle surestimait ses compétences, mais elle était bien obligée de s'avouer que cette fois elle avait réellement besoin d'aide, que cette maladie surpassait ses compétences. Elle le suivait, se forcant d'être patient. Comme tout le monde, elle aurait bien entendu apprécié qu'il sache du premier coup d'oeil ce qui manquait aux animaux, mais elle savait parfaitement que cela n'était bien sur pas possible. Elle resta donc silencieuse en l'observant faire son travail, tout en priant que cela se soignerait.
"Ce sont mes seuls animaux, excepté quelques poules"
C'était un simple constat, rien de plus, mais cette réponse suffisait certainement aux jeune médecin pour comprendre qu'il n'y avait pas vraiment de risques de contagion...
"Chez Fanny, cela doit faire 7 jours, chez les autres 5jours... J'ai l'impression qu'elles sont abattues et qu'elles ont de la température. Toutes les trois ont un écoulement nasal, mais celle-ci boîte en plus de cela."
La jeune femme tappota tendrement une chèvre noire, même si l'animal ne semblait pas vraiment remarquer sa présence et restait debout, tête baissée.
"Quand à leurs habitudes... je n'ai rien changé, excepté que j'ai tenté de baisser leur fièvre avec une infusion d'oseille, mais cela ne semble pas avoir eu d'effets"
L'infusion d'Oseille était un remède contre la fièvre qui avait prouvé son efficacité dans le passé, mais maintenant, cela ne semblait pas vraiment marcher, et Susanna était au bout de sa sagesse et ne savait pas vraiment quoi faire d'autre. Peut-être que quelqu'un de plus expérimenté qu'elle en matière d'élevage de chèvres aurait été en mesure de faire quelque chose en plus, mais malheureusement elle en était incapable.

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MessageSujet: Re: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyVen 24 Aoû - 22:07

- Une semaine entière.... hum j’espère que ce soit un mal passager, mais bon il existe un remède pour chaque maladie.

Il continue de scruter à travers le pelage de l’animal. Il remarque que des piqures de moustiques, mais ne fait pas trop la connexion. Il chercherait plutôt quelque chose plus près de la puce ou des tiques. Les infections passées par les moustiques ne seront pas découvertes avant au moins une autre trentaine d’années. Il a beau être éduqué, sa science a quand même ses limites. Il se dit que si c’est une maladie il est probable que ce soit que les chèvres sont infectés l’autre. La théorie environnementale est aussi valide que celle sur les microbes. Jefferson n’abonnait pas pour autant. Il gratta un peu son front. Essayant de trouver une explication, regardant un peu autour de lui dans l’espoir de trouver un indice. Il ne connait pas la maladie donc encore moins un remède. Ce n’est pas une situation qu’il aime, pas du tout.

Jefferson ne semble pas trop penser que l’infusion de Susanna. Il ne croit pas que les animaux ont l’intelligence d’imaginer un effet bénéfique à une décoction qui n’est pas vraiment scientifique, mais il est tellement dans le noir

Le médecin se leva un instant, il passa à travers la zone habitée par les chèvres. Il sent que la réponse est droite devant lui et pourtant elle réussit à rester invisible. Il essaie de penser quelque chose. Il regarde la source d’eau des chèvres, pourrait-on avoir empoisonné ses chèvres. Hum… Non elles ne sont pas tombé malade en même temps.

Encore une fois il sent que l’incompétence lui gratte la colonne vertébrale. Peut-être qu’il y a une maladie dans L’eau ou dans la nourriture.

- Vous avez changé l’eau? Cela peut-être mauvais si elle n’est pas changée régulièrement. La vôtre ressemble un peu à quelque chose qui vient d’un marécage.

Sa voie ne semble pas être très certaine.

- Qu’est que vous leur nourrissez au juste?

Il se doute que la femme ne leur donne pas de la nourriture de qualité, mais si on juge parce que l’on donne aux êtres humains, il est étonnant qu’un seul animal domestiqué réussisse à survivre dans ce monde. Il continue de regarder autour de lui espérant trouver la question à sa réponse tout seul.

- Hum…

Jefferson s’assit sur un poteau d’un enclos. Il a une possibilité qu’elle puisse s’en sortir par tout seule. D’une certaine façon c’est assez faible, il songe un peu à la sorte de décoction qu’elle a donnée. Peut-être qu’il pourrait faire la même sorte de potion de belle-mère à ses chèvres. Il pourrait probablement faire quelque chose qui pourrait calmer les symptômes un peu plus efficacement que n’importe quelle infusion qu’elle pourrait faire. Toutefois en tant que médecin, notre homme déteste simplement traiter les symptômes et pas la maladie. Il pourrait peut-être faire une potion pour faire penser à Susanna qu’il peut même guérir les maux de façon permanente. Son dilemme face à ce sujet s’affiche à son visage. Il commence à regarder dans ses affaires pour voir ce qu’il peut trouver contre ses symptômes.

- Je crois que j’ai un remède pour vos chèvres.


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MessageSujet: Re: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyLun 27 Aoû - 19:01


Susanna écoutait le jeune médecin. A vrai dire, pour le moment ses paroles étaient loin de la rassurer, mais elle se força à rester calme, patiente, et de lui laisser le temps d'examiner les animaux sans le gêner. D'ailleurs quand il approcha la chèvre brune, la plus 'sauvage' des trois celle-ci tenta à tout prix d'éviter le contact avec l'inconnu. Elle n'aimait pas vraiment être touchée, et Susanna avait mis quelque temps avant de pouvoir la traire sans être obligée de l'attacher. Maintenant, elle semblait tolérer si la jeune femme la touchait, mais se faire toucher par un autre lui était visiblement désagréable. Dans un certain sens, cela était sans doute un bon signe, comme quoi elle avait encore assez de force pour de telles choses. "Ohhh... calme ma belle" La jeune femme tentait de calmer l'animal, mais celui-ci continuait à piétiner sur place, mais comme Mr. Bucker était désormais passé à une autre chèvre, cela ne semblait plus vraiment avoir d'importance. Pendant que le jeune médecin inspectait les écuries, Susanna caressait Fanny. C'était une manière comme toute les autres de se calmer, de tenter de rester patiente. Car plus le temps s'écoulait, plus elle s'inquiétait. Qu'allait-elle bien pouvoir faire sans ses chèvres ? La jeune femme préférait éviter d'y penser. Peut-être n'était-ce qu'une sorte de superstition, mais elle avait toujours pensé qu'il ne fallait pas penser au pire, qu'il fallait rester optimiste tant qu'on le pouvait. Peut-être était-ce même cette façon de penser qui lui permettait de continuer à avancer, de ne pas se laisser abattre par la vie ou des malheurs qui lui arrivaient. De toute manière, si elle avait appris une chose au cours des années, c’était bien qu’il ne servait à rien de se lamenter. Si on voulait changer son destin, sa condition de vie, il fallait se battre pour cela, ne jamais abandonner. Et c’était ce qu’elle faisait, du moins, elle tentait de le faire du mieux qu’elle pouvait. Pour le moment, la jeune femme se contentait de répondre aux différentes questions du jeune médecin, espérant que cela allait l’aider à trouver ce dont souffraient les chèvres.
« Je change l’eau tous les jours, elle provient du petit ruisseau qui coule sur notre propriété »
Depuis qu’elle avait les chèvres, elles buvaient toujours l’eau du ruisseau. Cela semblait un peu étrange à Susanna que cela pourrait les rendre malade, mais elle préférait laisser de telles choses au médecin, il savait surement mieux qu’elle de quoi il parlait, surtout qu’elle ne s’y connaissait pas vraiment.
« Elles sont normalement en pâturage toute la journée. Sinon en hiver un peu de foin, et des grains. »
La nourriture n’était sans doute pas excessive, mais les chèvres n’étaient pas vraiment maigres, alors la quantité devait certainement leur convenir. Mais pareil, ces habitudes n’avaient pas changées dernièrement, alors pourquoi cela ne leur conviendrait plus ? Mais de toute manière, si elle avait été en mesure de trouver d’elle-même l’origine de cette maladie, elle n’aurait pas eu besoin d’appeler le médecin. Celui-ci ne faisait finalement que suivre toutes les voies possibles, après tout, l’erreur est humaine et Susanna avait bien pu passer à côté de quelque chose…
Quand le jeune médecin dit avoir un remède, le visage de la jeune femme s’éclaircit. Certes, elle savait qu’il n’y avait pas de remèdes miracles et encore moins gratuit, mais elle était tout de même soulagé qu’il y ait une manière de guérir cette maladie, et de sauver ses animaux. C’était sans doute bête, mais elle s’y était attachée. Après tout, elle passait pas mal de temps à s’occuper d’elles, alors comment ne pas apprendre à les apprécier ? Chacune d’entre elles avait son propre caractère, ses propres manies, et c’était bien cela qui les rendait attachantes. Sans parler de William qui serait certainement content de savoir que ses ‘protégées’ allaient s’en remettre.
« Quel est ce remède ? »

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MessageSujet: Re: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyLun 27 Aoû - 22:32

Jefferson passait ses mains dans sa trousse de soins médicaux, il sait qu’il joue un peu avec la pauvre Susanna. En fait, il ne sait pas du tout si cela va marcher. Il se donne une marge d’erreur d’environ une chèvre morte. Si les trois trépassent, il sent que peut-être cela pourrait être un coup dur pour sa réputation. En même temps, il a un peu trop de fierté pour ne rien faire. Jefferson a remarqué à quel point le visage de la dame s’est éclairci quand il a mentionné la possibilité d’un remède. En fait, il a un remède, mais il est davantage testé sur les humains que sur des animaux.
Le docteur sortit une bouteille de verre, d’une couleur sombre, on voyait à peine le contenu.

- Voici des granules chimiques faite en laboratoire. Elle devrait aider vos chèvres à diminuer leur fièvre et aussi à leur donner un peu d’énergie. Toutefois….

Il fit une petite pause dans sa phrase, sorti une des petites pastilles jaunâtres et il la brisa en deux, puis en quatre, il s’approcha de la chèvre la plus docile du groupe et la fit avaler calment. Il caressa doucement l’animal derrière la tête, pour l’amener à se calmer. Il ne savait pas si c’était suffisant ou même efficace, mais disons que cela pouvait aider à régler des symptômes. La fièvre n’est pas vraiment une maladie, c’est en fait une réponse immunologique. Le corps augmente sa température dans l’espoir de se défendre. Il peut toutefois être poussé au point d’être mortel.

-Je veux que vous coupiez ses tablettes en quatre avant que vous puissiez en donner une à vos chèvres. Donner en une par jour et pas plus.

S’il coupait la granule en quatre c’était pour que celle-ci donne une dose moins puissante que celle destinée aux humains Jefferson n’est pas du genre à donner des remèdes de vipères, mais il peut donner quelque chose d’expérimental. Il garde un peu le visage bas, c’est un réflexe de culpabilité. Il veut quand même traiter ce qu’il pense être une cause potentielle des maux des animaux. Peut-être devrait-il commencer à regarder les sources d’eau locale. Elles peuvent être dangereuses autant pour les animaux que pour les hommes.

- J’aimerais que vous considériez changer la source d’eau avec laquelle vous approvisionner vos animaux, des fois celle-ci peut contenir des agents qui peuvent la rendre impropre à la consommation.

On peut ressentir les incertitudes qui traversent ses pensées. Il aurait put faire un meilleur travail pour lui dorer la pilule ça c’est sûre, il devra faire avec. Autant officialiser son traitement.

- Hum, je peux vous vendre la bouteille pour 10 dollars, ou sinon je peux la louer pendant 10 cents la journée et cinq cents additionnels pour chacune des pilules que vous utiliserez pendant votre location. Je doute fortement que vous ayez besoin de tout le flacon pour la convalescence de vos chèvres. Je doute fortement que cela dure une semaine de plus, peut-être deux semaines, mais si le mal réapparaissait au moins vous seriez protégé à plus long terme en achetant le flacon.

Il savait qu’il ne ferait pas sa fortune sur le dos de femmes comme Susanna Dashwood. C’est parce qu’il ne veut pas l’accablé qui lui donne l’option d’user de ses pilules et de toute façon, comme elle les utilise au quart, leur consommation devrait être plutôt lente. Ça devrait coûter 15 cents par jour de traitement alors au moins quels maux de ses chèvres trouvent un moyen de s’étirer davantage. Elle n’aura pas à payer un dollar si ça trouve.

-Cela, devrait tout....sinon vous et votre fils allez bien?
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MessageSujet: Re: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyMer 29 Aoû - 13:30


Les gens ont assez souvent tendance à croire ce qu'ils désirent, et dans cette situation, Susanna n'était pas vraiment une exception à la règle. Elle désirait tellement qu'il ait une remède, que cette maladie soit curable qu'elle n'était que trop prête à lui croire lorsqu'il affirma que c'était le cas. L'idée qu'il se joue d'elle ne lui traversa même pas l'esprit. Après tout, elle ne le connaissait qu'en homme honnête qui aidait les malades, ce qui évidemment le rendait respectable. Sans doute un des rares hommes dont on pouvait dire cela à Saint Elmo. Alors oui, elle lui faisait confiance, et quand il parla de changer l'eau, elle acquiesça sans pour autant vraiment savoir où est-ce qu'elle pourrait bien aller chercher cette eau. Mais bon, elle allait toujours pouvoir y trouver une solution une fois le jeune homme parti. Quant aux comprimés, la jeune femme les regardait avec une certaine méfiance. A vrai dire, elle n’était pas encore habituée à ce genre de choses nouvelles, pendant toute sa vie pratiquement on avait traité ses maladies avec des remèdes à base de plantes, alors elle ne savait pas réellement quoi en penser de cela. Mais si ça pouvait aider…
« Donc je leur donne un quart de granule par jour ? »
récapitula la jeune femme afin d’être sûre de bien avoir compris le jeune homme, puisqu’il n’avait pas vraiment été clair sur le fait s’il fallait juste casser les granules en quatre pour mieux les administrer ou en donner juste un quart, même si cette dernière option semblait finalement être celle qui était la plus logique, du moins dans l’opinion de la jeune femme. Puis venait le sujet bien plus délicat : le prix. Bien sûr, elle n’aurait pas le remède gratuitement, elle en était bien consciente. Le jeune homme avait lui aussi besoin de quoi survivre. Susanna serra les dents en entendant le prix. 10 dollars… Voilà ce qui permettait presque de racheter une chèvre. Elle n’avait jamais été très douée en calcul, bien que cela lui ait été enseigné durant son enfance, mais elle tenta tout de même de calculer le prix pour une semaine de traitement si elle rendait la bouteille à la fin. Le montant s’élèverait à un peu plus d’un dollar, moins que 3 si jamais elle devait les traiter pendant deux semaines. Voilà ce qui semblait bien plus avantageux, et surtout plus dans les moyens de la jeune femme.
« Je vous la rendrait dès qu’elles iront mieux. Combien vous dois-je pour votre visite ? »
demanda-t-elle alors qu’elle sortit une petite bourse d’une poche de sa robe.
Un petit sourire apparut sur le visage de la jeune femme quand il l’interrogea au sujet de son fils. William était un peu tout ce qu’il lui restait, et il était aussi toute sa fierté. C’était surtout pour lui qu’elle avait envie de continuer à se battre afin de pouvoir lui offrir la vie qu’il méritait.
« Nous allons très bien, merci. »
Tous les deux s’étaient finalement très bien habitué à la vie à Saint Elmo, et même si au départ Susanna avait eu bien du mal à supporter cette chaleur et la sécheresse, maintenant cela ne lui posait plus vraiment de problèmes.

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MessageSujet: Re: Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker   Une cure pour un mal sans nom ? PV Jefferson Bucker EmptyMer 29 Aoû - 21:06

Il semblait avoir réglé tout ce dont il avait besoin à faire pour les chèvres de miss Dashwood, son sentiment d’échec ne lui donnait pas trop l’envie de rester. Il se demanda comment lui charger. Il regarda sa montre de poche. La visite ne lui avait pas pris trop de temps, il aurait probablement d’autres personnes qu’il pourrait aller voir au village pour continuer à faire du boulot. Il devait quand même charger le prix de la consultation à Susanna. Il pense et repense.

- 5 dollars devrait être suffisant pour le simple examen, mais comme vous allez prendre le médicament, je suppose que je vais ajouter ça à la facture.

Il la regarde doucement.

- Je crois que vous allez louer ce médicament, non? Alors, je crois que je vais juste vous charger quand vous allez me rendre la bouteille.

Jefferson fit un petit sourire encourageant, celle-ci devait bien en avoir besoin. C’était quand même bien que la famille était en bonne santé. Même s’il le stéréotype est que les docteurs désirent leur patient malade, ce n’est pas le cas pour Jefferson, alors au moins cette famille pauvre ont la santé. Toutefois, en regardant les conditions de vie de la femme, il ne peut pas s’imaginer qu’elle ou son enfant reste en santé très longtemps. Ce genre de malchance n’arrive pas souvent aux gens qui le méritent le moins. Il se dit qu’il devrait attraper les maladies de ses patients bien plus souvent, mais pour des raisons étranges il reste immunisé.

- Je vous remercie beaucoup de votre aide, revenez me voir quand vos chèvres iront mieux.

Susanna avait été une patiente plus plaisante et plus coopérative que bien des gens dans son métier. C’était quand même dommage qu’il soit d‘user d’un peu de tromperie

- Je vous souhaite bonne chance et j’espère que vos chèvres récupèrent rapidement de leur condition.

Il laissa la bouteille à la jeune dame et commença à faire son chemin de retour vers la ville. Il ne peut pas s’empêcher d’avoir ses pensées dominées par ce qui va arriver par ses chèvres. Il ne peut pas s’empêcher de s’imaginer le pire. Bien il avait techniquement donné un remède ainsi que des solutions pour essayer d’endiguer l’infection, il avait tellement de choses dans l’incertitude, il pouvait imaginer la petite chaîne d’événements catastrophiques pour Susanna qui pourrait se passer s’il a échoué et il aurait participé à cette malchance.

Jefferson se dit que cette attitude ne peut pas aider qui que ce soit et il essaie de penser quelque chose d’un peu plus positif. C’est parce qu’il est un peu une sorte de menteur qu’il se sent si mal. Ce n’est pas comme s’il avait vraiment pu faire donner une cure à ses chèvres, mais il a fait une sorte d’illusion. Il sait que l’esprit à un pouvoir très fort, mais il sent que ce n,est pas assez pour lui. Seul le temps dira s’il doit se sentir davantage coupable par rapport à ce qui est arrivé ou non.

Citation :
FIN DU RP
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